mardi 15 février 2011

Entrepreneur d’hier à aujourd’hui

J'étais entrain d'écrire un texte pour convaincre des jurys? Oublions ça, je préfère le mettre ici ce devenait trop sentimental.

L’envie de me lancer en affaire m’est apparu vers l’âge de 16 ans. À cet âge, je savais déjà que j’avais le goût d’améliorer et d’inventer quelque chose à l’aide de mon savoir. C’est donc à cet âge que j’ai commencé à prendre mes premières initiatives pour canaliser la motivation que créait chez moi ma forte ambition. Durant cette même année, je suis devenu président du comité des Jeunes-Entreprises de Québec à mon école secondaire. Nous devions créer un produit, obtenir du financement, le fabriquer et le vendre. Ma plus grande réussite, et celle qui me tient le plus à cœur encore aujourd’hui, a été de remplacer mon VP communication en plein milieu de sa présentation devant 900 personnes dû à un malaise. Le courage que j’ai dû rassembler pour improviser m’aura valu une mention spéciale lors de la remise de prix et une place parmi les meilleurs.

Par la suite, en grandissant, j’ai quitté le Québec à l’âge de 17 ans pour me trouver du travail à Calgary, en Alberta. Cet évènement créa chez moi l’envie de me surpasser et de me mettre constamment au défi. J’ai donc quitté le Québec une seconde fois à l’âge de 19 ans, suite à mon cégep, pour me trouver un emploi à Oxford, en Angleterre, pendant une demi-année. J’y ai appris à me débrouiller seul, et ce, sans l’aide de crédit et avec ma propre argent de poche. Suite à cette expérience, plus rien ne peut m’arrêter, mes limites personnelles ont été littéralement reconnues et surpassées. J’ai su ce que je valais et ce que je pouvais accomplir.

À ce jour, j’avais mis sur papier différents projets, tel une compagnie de t-shirt, une machine automatique à nourriture pour chien et un lit rétractable en bureau. Cependant, rien de tout ça ne représentait le potentiel que je recherchais. Du coup, j’ai entamé mes études universitaires en administration. J’ai été le président de mon équipe de management dès mon entrée à l’université (mauvaise décision) pour ensuite rejoindre une association internationale nommée l’AIESEC, ou je suis devenu, pour le temps d’une session, le représentant de celle-ci. Mon mandat était d’aller rencontrer les entreprises québécoises et de leur demander de faire affaires avec nous. Suite à cette expérience, j’ai décidé de me spécialiser en marketing et de quitter le pays pour réaliser une partie de mes études au Japon. Cette expérience, qui était beaucoup plus encadrée que celle de l’Angleterre, m’a appris à me poser, à observer et à comprendre plus en profondeur les individus avec qui j’interagis.

À mon retour à Québec, j’ai décidé de me lancer en affaires pour de bon. Le potentiel était palpable, je voulais ouvrir un karaoké de style asiatique. J’ai donc acheté le matériel nécessaire pour recréer l’expérience que j’avais vécu au pays du soleil levant. La demande était claire, tout fonctionnait sauf un élément et c’était un des plus importants; les lois canadiennes sur le droit d’auteur. Après consultations légales et malheureusement pour cette première entreprise, rien ne laissait place à l’innovation dans le marché musical et j’ai dû abandonner le projet.

Enfin, mon ambition étant ce qu’elle est, j’ai trouvé une autre idée : Tribu. Son potentiel est digne des grands du web, facile à réaliser et peu coûteux pour son démarrage. Bref, une combinaison gagnante. À l’aide de cette idée, je me suis inscrit au voyage d’entreprenariat  Laval en partenariat avec l'ITIN en France. Accepté, j’ai été, pendant deux semaines, le chargé de projet d’une équipe d’informaticiens et de designers de jeux vidéo afin d’échanger mes compétences entrepreneuriales et de structurer davantage mon projet.

Alors, voilà, je suis ici maintenant, aujourd'hui.